Cantates et Pièces de clavecin en concert
PRÉSENTATION
2014,
250e anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau
20e anniversaire de l’ensemble Amarillis !
Véritable opéra de salon, la cantate française s’est emparée de tous les grands thèmes à la mode. Pour ses ouvrages, Rameau retient aussi bien les sujets tragiques – comme le mythe d’Orfeo – que pastoraux – comme celui du Pastor fido. Les airs brillants et les airs tendres laissent tour à tour s’épancher les passions si chères au baroque. Ce sens du théâtre, omniprésent dans les cantates, s’exprime aussi dans les Pièces de clavecin où Rameau trait l’instrument tour à tour en soliste et en accompagnateur.
Merci mille fois à vous tous qui avez contribué au succès de ce projet en vous mobilisant via KissKissBankBank. Nous tenons à remercier personnellement :
Hubert Armand Jacques Duloroy
Michel Bernard André Dupas
Michel Baillou Alix Gaillard
Suzanne Charmoy Catherine Grandperret
Agnès Chassevent Paul Iogna-Prat
Julien Dambron Michèle Perin
Thierry Dechaume Sophie Quesnel
Jean-Daniel Delley Michel Rochais
Mylène Sommier
… et tous ceux qui ont voulu rester anonymes.
Ce disque a reçu le soutien de l’ADAMI
DISTINCTIONS
Musikzen Bonheur assuré
ForumOpera.com 3 coeurs
Diapason * * * * – Technique 4/5
Télérama 4 FFFF
Opéra Magazine 4 clés
Muse baroque 5 muses
Crescendo Joker
Classica 3***
ConcertoNet 3 croches
CE QU’EN DIT LA PRESSE
ForumOpera.com { 10 octobre 2014 } Yvan Beuvard
« Rompues aux subtilités de la musique baroque, française en particulier, les musiciennes conduites par Héloïse Gaillard nous ravissent dans ces pièces dont la palette expressive variée leur permet d’aller de la rêverie élégiaque à la vigueur du propos.Mathias Vidal confirme ses remarquables qualités : une ligne vocale dont le soutien et l’ornementation ne contrarient pas l’éloquence ni la diction, parfaites, un timbre séduisant, une projection subtilement dosée. Un modèle de style, élégant, raffiné mais aussi vigoureux et clair. Nous tenons là un grand ramiste. Il donne à son Orphée un caractère dramatique évident. La déclamation centrale est exemplaire. Dans Le Berger fidèle, le premier récitatif suivi du premier air prennent une dimension opératique, digne des grandes pages qui succéderont. […] Qu’Amarillis, dans l’éclat de sa jeunesse, nous réserve encore de telles joies ! »
Musikzen { 17 septembre 2014 } François Lafon
« Éloquence vocale et discours instrumental : en composant ce programme pour les Journées Rameau du Centre de Musique Baroque de Versailles, les quatre dames d’Amarillis et le ténor Mathias Vidal font en effet le tour de la question, ou plutôt voyagent au centre de l’art ramiste. […] Amarillis a donné un petit coup de pouce à cette dialectique en enrichissant l’accompagnement de la voix dans les cantates et en choisissant pour les Pièces en concert les instrumentations les plus riches parmi celles prévues par Rameau. Pour parachever le succès de l’entreprise, la voix franche, le style et la diction irréprochables de Mathias Vidal sont à l’unisson des sonorités et du discours très expressifs des quatre instrumentistes. « Faut-il qu’Amarillis périsse ? », se demande le Berger fidèle. Ce serait dommage, en effet.»
Odb-Opera.com & Blog cmsdt-spectacles { 15 octobre 2014 } Emmanuelle Pesqué
« […] C’est toutefois une version singulière des pièces de clavecin en concert qu’on entend ici : Rameau ayant laissé latitude à ses interprètes de varier l’instrumentation […], Amarillis a judicieusement choisi de présenter le deuxième concert dans une version concertante de leur cru où « le violon, la viole et le hautbois se partagent successivement les contrechants » […], tout en conservant l’instrumentation originelle du cinquième concert. Cet heureux parti-pris « agace » l’oreille tout comme le mouvement du même intitulé, qui « aguiche » (pour reprendre le terme actuel) donc l’auditeur et se déploie avec un charme pimpant et primesautier… Ce déploiement de couleurs diaprées, moirées et brillantes est un régal tout aussi grand que la parfaite compréhension d’un langage musical qui n’a pas de secrets pour les musiciennes.
[…] Aucune nuance, aucune ironie des poèmes n’échappent à Mathias Vidal qui met l’agrément de son timbre, son impeccable diction et sa musicalité expressive au service de tableautins séduisants et vifs, brossés avec beaucoup d’esprit par des musiciennes qui se font ici espiègles peintres de genre. Les tourments des deux amants mythologiques, […], sont esquissés avec une empathie qui n’en escamote ni les couleurs ni le dessin (dessein). »
Opéra Magazine { novembre 2014 } Michel Parouty
« […] De ces opéras en miniature, propices aux épanchements sentimentaux, Mathias Vidal est l’excellent interprète. La brillance du timbre du ténor français, la finesse de son phrasé, la clarté de son élocution, son expression toujours juste et n’ayant jamais recours à l’artifice l’aident à parcourir sans encombre cette carte de Tendre, destinée à l’origine à une voix de soprano. Dans cet enregistrement de studio, ses complices d’Amarillis […] lui offrent un soutien vivant et coloré.[…] »
Télérama { 06 décembre 2014 } Gilles Macassar
« […] Ce débordement créatif irrépressible, l’enregistrement réjouissant de l’ensemble Amarillis l’illustre dans le domaine purement instrumental. […] Le clavecin volubile de Violaine Cochard joue les maîtres de cérémonie empressés, drapé dans le manteau chamarré d’Arlequin, tandis que la flûte et le hautbois d’Héloïse Gaillard alternent en Colombine et en Pierrot. […] L’année Rameau ne pouvait mieux se conclure que par ce bouquet en forme de finale de revue, déployant l’éventail des séductions d’un art à la fois calculé et proliférant, raisonneur sans renoncer à l’irrationnel. »
Classica { février 2015 } Philippe Venturini
« Comme dans les Concerts, le quatuor de musiciennes d’Amarillis trouve le tempo, le ton et les nuances ad hoc et accueille le chant d’une élégance supérieure de Mathias Vidal. »
Crescendo { 22 février 2015 } Quentin Mourier
« Au rang des initiatives de l’année Rameau, qui décidément fut riche en belles surprises, le dernier disque de l’ensemble Amarillis où s’entrecroisent musiques vocale et instrumentale. […]
Mathias Vidal, ténor à la diction parfaite, chante en véritable acteur de théâtre, donnant une personnalité et un timbre différents à chaque personnage. Orphée se désespère, puis Diane le réprimande… Un vrai feuilleton radiophonique ! […] Tous les affects du texte sont soulignés par le continuo discret, mais plein d’inventivité, de l’excellente claveciniste Violaine Cochard, qui use avec justesse des diminutions, ornements et autres sauts de registres.
Son clavecin pétillant se fond avec souplesse dans la ligne vocale, pour mieux réapparaître en meneur de groupe dans les Pièces en Concerts, ou, dans un dialogue constant, sa virtuosité répond à la grâce des instruments mélodiques. […] Un plaisir communicatif dans ce disque réussi, simple et plein de fraîcheur, comme on aimerait en voir souvent ! […] »
Gramophone { février 2015 } David Vickers
“Vidal is a transparent story-teller who delivers the key dramatic moments in each cantata mellifluously, strongly, plaintively or gleefully as required. Liberal reassignment also occurs in the instrumentation of all four works, with oboe, recorder and violin used interchangeably. Héloïse Gaillard’s choice of oboe in ‘La Laborde’ overpowers Marianne Muller’s gentle viola da gamba and Violaine Cochard’s articulate concertante harpsichord. I preferred the subtler textural balance and consistent aesthetic achieved when the top part is played exclusively by violinist Alice Piérot throughout the Cinquième concert, including sublime tributes to members of the viol-playing Forqueray and Marais dynasties.”
Parution 2014
Label Naïve
Distribution Harmonia Mundi
DISTRIBUTION
CHANTEUR
Mathias Vidal ténor
AMARILLIS
Héloïse Gaillard flûte à bec, hautbois baroque
Violaine Cochard clavecin
Alice Piérot violon
Marianne Muller viole de gambe