Suite & Trio Sonatas
PRÉSENTATION
Ce programme, que nous avons choisi de concevoir autour du genre de la sonate en trio, est né d’une commande de la Philharmonie de Paris. À cette occasion, Bruno Reinhard a construit un fac-similé d’une très belle flûte d’un facteur anglais contemporain de Haendel, Thomas Stanesby Junior.
Cependant l’opportunité donnée à Violaine Cochard, claveciniste et co-fondatrice de l’ensemble Amarillis, par le Musée de la musique de jouer sur un remarquable clavecin anglais Longman and Broderip, nous a conduit à proposer de mettre en regard de ces sonates en trio, des pièces pour clavecin solo jouées seulement au clavecin ou instrumentée par nos soins pour notre formation.
Ainsi, nous avons eu envie de créer deux Suites imaginaires dans l’esprit de la suite de danses et de proposer un ordre en fonction de nos coups de coeur, en privilégiant la diversité des couleurs instrumentales et des formes.
Enfin nous avons demandé à un compositeur contemporain, Erik Desimpelaere, de transcrire les pièces terminant chaque suite -une Aria avec variations et une Chaconne- pour la formation en trio avec basse continue.
Donner à entendre une mélodie sans parole dans sa plus intime expression, tel est le défi que Haendel nous lance, cet homme à l’esprit universel, passionné par la peinture et qui a su traduire en musique toute la palette des sentiments humains.
Enregistré à la Cité de la musique-Philharmonie de Paris, dans le bâtiment de la Cité de la musique conçu par l’architecte Christian de Porzamparc, sur deux instruments du Musée national de la musique : un clavecin à 1 clavier Longman and Broderip (Londres, fin du XVIIIe siècle) et le fac-similé de la flûte à bec alto en fa de Thomas Stanesby Junior (Londres, deuxième quart du XVIIIe siècle) réalisé par Bruno Reinhard en 2017.
DISTINCTIONS
Diapason 4****
ResMusica À emporter
On-top Audio 5/5
Le Babillard 4****
Pizzicato 5 ♪♪♪♪♪
Agora Classica 3***
Musikzen Presque idéal
CE QU’EN DIT LA PRESSE
Diapason { avril 2018 } Ivan A. Alexandre
« Nous sommes ici pour la flûte. C’est elle qui domine les échanges, elle qui tient la partie supérieure des trios (l’autre revient au violon si attentif d’Alice Piérot, heureusement deux fois seule dans la seconde « Suite imaginaire ») elle qui chante, et danse, et anime […]. Le violon perce ici ou là ; le clavecin délivre une merveilleuse Allemande de la Suite en ré mineur (joliment ornée aux reprises) ; le violoncelle d’Annabelle Luis soutient l’ensemble avec dévotion ; mais la reine de la fête dicte sa loi. Elle se nomme E.980.2.82 [fac-simile de la flûte à bec de l’illustre Thomas Stanesby conservée au Musée de la musique de Paris] ».
On-top audio { 08 août 2018 } Jean-Pierre Robert
« L’inventivité de l’adaptation comme de l’assemblage des pièces, la délicatesse du jeu, de la flûtiste en particulier, le soin dans le phrasé, la vitalité avec laquelle les musiciens s’emparent de ces musiques, sans parler d’une conviction de tous les instants, font de ce disque un vrai moment de bonheur. »
ResMusica { 20 avril 2018 } Cécile Glaenzer
« Les interprètes ont choisi de regrouper des extraits de suites pour clavecin et de sonates pour dessus et basse-continue, afin de créer deux suites imaginaires alternant mouvements lents et rapides, dans la tradition de la suite de danses. Les deux suites se terminent chacune magistralement par une transcription pour trio instrumental de deux grandes pièces à variations écrites pour clavecin, une Aria et une Chaconne. La flûte d’Héloïse Gaillard et le violon d’Alice Piérot s’y répondent en un feu d’artifice virtuose qui rend un parfait hommage au génie mélodique de Haendel. À noter également, la qualité de la réalisation de la basse continue sous les doigts de Violaine Cochard au clavecin, soutenue par le violoncelle d’Annabelle Luis. »
Le Babillard { 24 octobre 2018 } Loïc Chahine
« Le disque rend aussi hommage aux instruments du Musée de la Musique à Paris : un facsimilé de la flûte alto de Thomas Stanesby Junior réalisé par Bruno Reinhard, qu’Héloïse Gaillard somme avec autant de précision que de chaleur – quel phrasé ! – et un clavecin anglais Longman & Broderip, mis en valeur par quelques très belles pièces solistes jouées par Violaine Cochard, dont le touchant Menuet hwv 434.
S’il suffit de quelques mesures pour reconnaître Händel et ses mélodies caractéristiques, qu’on retrouve aussi bien dans la musique de chambre ici explorée que dans les opéras ou les oratorios, il faut être guidé par un goût sûr pour en faire un disque réussi. C’est par un mélange d’engagement et de classe qu’Amarillis y parvient. Tout, ici, sonne juste — non pas évidemment de la justesse technique des hauteurs, mais de celle des expressions et des intentions. […] Händel, écrit Héloïse Gaillard dans le livret, est un compositeur qui accompagne l’ensemble depuis longtemps ; avec ce troisième enregistrement consacré au Caro Sassone, Amarillis signe un disque grand cru. »
Gramophone { juillet 2018 }Charlotte Gardner
« The first thing to hit your ears is how exceptionally bright and immediate the sound is…There’s also real vitality and conviction across the disc, as you might expect from such a labour of love…All in all, great stuff. »
Pizzicato { juin 2018 }Uwe Krusch
« Die Fertigkeiten der Musiker stehen außer Zweifel, so dass die unterschiedlich besetzten Werke eine abwechslungsreiche Kostprobe aus dem Werk des vielleicht geschicktesten Selbstvermarkters jener Zeit bieten, die einfach beim Hören Lust auf mehr macht. Durch die willkürliche Zusammensetzung der Sätze wird eine neue Lesart abweichend von festgeformten Kompositionen erzeugt. »
« Here we have an attractive Handel program, in persuasive and inventive performances from ensemble Amarillis. Highly recommendable. »
L’Éducation musicale { avril 2018 } Edith Weber
« Une démarche si originale sur laquelle règne l’esprit de la mélodie, ne perdant jamais de vue le lyrisme. […] Cette réalisation s’impose par la diversité timbrique émergeant aussi de la Deuxième Suite (extrait) pour clavecin seul (1720) et par la primauté accordée à la mélodie et à l’émotion : « Coup de cœur » assuré. »
Agora Classica { juin 2018 } Colin Clarke
« This is a lovely programme, juxtaposing ‘pure’ Handel Sonatas from Op 2 with constructed suites from diverse pieces (‘Suites imaginaires’). […] The second constructed suite is remarkably slick and stylish). Solo harpsichord movements provide contrast, confidently performed by Violaine Cochard. […] Performed with a suave sense of style, the slow movements gentle and sophisticated. »
Parution 16 mars 2018
Label Evidence classics
Distribution Harmonia Mundi
DISTRIBUTION
AMARILLIS
Héloïse Gaillard, flûtes à bec
Violaine Cochard, clavecin
Alice Piérot, violon
Annabelle Luis, violoncelle
Florent Marie, théorbe