JOHANN CHRISTIAN BACH
PRÉSENTATION
La musique instrumentale de ce programme demeure de nos jours trop souvent méconnue : elle est pourtant raffinée, élégante, sensible et fait appel aux affects les plus contrastés. Cette musique de chambre originale surprend et nous émeut, elle séduit aussi par son caractère brillant et enlevé.
Johann Christian Bach est le dernier fils de Jean-Sébastien Bach, appelé aussi le Bach londonien, a en effet passé une partie de sa vie à Londres.
Les trois quintettes op. 11 comptent parmi les plus belles productions de leur auteur. Ils paraissent en 1774 avec une dédicace au Prince électeur Karl Theodor mais sont surtout destinés aux concerts de chambre de la Reine Charlotte (1744-1818), épouse du roi d’Angleterre George III.
Cette reine, très mélomane et excellente claveciniste, a toujours favorisé la musique des musiciens allemands avant-gardistes de l’époque comme peut l’être Johann Christian. Elle n’hésite pas à lui confier de prestigieux postes officiels durant son règne.
Le sextuor ainsi que les deux quintettes op. 22 sont parus après la mort de Johann Christian Bach mais ont été composés pendant les années 1774-1778 lors des soirées musicales organisées par la Reine Charlotte, dans lesquelles le clavecin joue un rôle concertant alors qu’il vit ses dernières heures de gloire avant d’être supplanté définitivement par le piano forte.
DISTINCTIONS
Diapason * * * * *
ResMusica « A emporter »
ConcertoNet 4 croches
Classica * * * *
Muse baroque 5 muses
Le Monde Sélection
Fono Forum (Allemagne) 4****
Klassik.com 4****
CE QU’EN DIT LA PRESSE
Muse baroque – presse internet { janvier 2012 } Alexandre Barrère
« Empfisamkeit. Sensibilité. C’est le seul et unique mot qui vient à l’esprit à l’écoute de cet enregistrement galant et raffiné.
[… L’écoute] révèle la beauté multicolore des timbres parfaitement rendus par une prise de son exemplaire, et surtout une sensibilité épanouie, que les phrasés amples et généreux d’Amarillis subliment.
[…] Il faut uniformément louer la grande cohésion de l’ensemble, le climat de courtoise égalité de ses membres, l’équilibre entre les timbres, et la difficulté d’obtenir une ligne mélodique d’une clarté qui frise l’évidence et la facilité alors que le compositeur s’ingénie à entretenir la surprise dans affects […]. »
Journal Le Monde { 28 février 2012 } Marie‐Aude Roux
« Cette Music Party est une bénédiction tant y priment verve galante et allant raffiné. Si les premiers quintettes op. 11 restent dans l’esprit du divertissement, ceux de l’op. 22 s’amusent d’un jeu de contrastes entre expressivité concertée et joutes concertantes. Quant au sextuor […] qui met en valeur la luminosité du hautbois d’Héloïse Gaillard, il révèle surtout le bonheur conjugué (quasi conjugal) des Amarillis. »
L’ Éducation musicale { février 2012 } Presse internet
« Ces exécutions, supervisées par [Héloïse Gaillard], démontrent encore l’excellence de l’ensemble baroque Amarillis, car elles sont sensibles, finement pensées, superbement dosées. Un disque à écouter sans réserve, d’une musique combien divertissante. »
Gramophone { 18 mai 2012 } International press
“These unfailingly excellent performances of attractive chamber works provide plenty of evidence to explain why the youngest child of the famous Leipzig Cantor was such an important musical role model for Mozart…conversational quick movements sparkle with witty use of beguiling instrumental sonorities; elegant slow music is played with idiomatic refinement.”
Klassik.com Matthias Lange Musique de chambre inspirée.
« Interprétées avec beaucoup d’intelligence dans la sonorité et de fidélité à la structure. […] Amarillis fait sentir son plaisir à jouer, nous montre la beauté de son timbre et son élégance, inspirées par un bel élan collectif. Les phrases musicales finement ciselées s’enchaînent à un niveau techniquement parfait, elles s’articulent de manière dynamique, précises et cependant bien contrôlées, portées par de beaux effets produits par l’alternance des différents instruments. L’origine des musiciens, spécialistes de musique ancienne, a une influence perceptible : leur épanouissement du son avisé confère aux compositions une certaine sobriété, car l’idée de l’interprétation s’intéresse plus aux structures et à l’éloquence qu’à l’exubérance du son. »
Parution 2011
Label AgOgique
Distribution Harmonia Mundi
DISTRIBUTION
AMARILLIS
Héloïse Gaillard, hautbois baroque
Violaine Cochard, clavecin
Amélie Michel, traverso
David Plantier, violon
Fanny Paccoud, alto
Annabelle Luis, violoncelle
Lionel Renoux et Pierre-Yves Madeuf, cors