Présentation du programme Tafelmusik

Résidences de création : Lieu Unique – scène nationale de Nantes, Abbaye de Royaumont, Arts Vivants en Vaucluse, La Courroie
Diffusion chez les coproducteurs : Abbaye royale de Fontevraud, La Garance scène nationale de Cavaillon (La Courroie co réalisation), Le Quai – CDN Angers, Abbaye de Noirlac, Festival de Sablé sur Sarthe, Telemann Festtage (Allemagne), Théâtre Le Dôme de Saumur
Tafelmusik a bénéficié du soutien de la Spedidam et de l’Adami
9 musiciens / tout public
Héloïse Gaillard : Direction artistique
Héloïse Gaillard & Tami Troman : Mise en scène
Eric Soyer : Scénographie
Sabine Novel : Regard chorégraphique
Jean-Pierre Michel : Création lumières
Elisabeth Cerqueira : Création et réalisation costumes
Héloïse Prunier : Tissage
Charlotte Coffinet et Zoé Lenglare : Réalisation costumes
Bianca Mantero : Réalisation des fraises
Pauline Hervé : Création maquillages
Tafelmusik nous propose l’écoute de la musique de Georg Philipp Telemann et de Michel Richard Delalande jouée par 9 musiciens non plus dans le cadre d’un concert, mais sous forme de tableaux vivants.
Cinq tableaux, composés pour une formation instrumentale à géométrie variable, invitent à un voyage où la fantaisie est de mise. Centrale et non plus simplement illustrative, la musique se fait alors le moteur principal de l’action et des mouvements des musiciens, elle est le fil rouge de la scénographie et de la narration. Le clavecin devenu mobile comme par magie grâce à la scénographie d’Eric Soyer, ces tableaux incarnent les songes de la claveciniste. Instigatrice, elle impulse l’énergie aux musiciens et les fait entrer dans ses rêveries sonores et picturales, d’une atmosphère champêtre à une chevauchée marine en passant par une nuit royale et un lever du jour agrémenté de quelques facéties. L’articulation entre chaque tableau s’opère par une métamorphose scénique, animée par le pouvoir dramaturgique de la lumière, tandis que les transitions musicales favorisent des jeux de sonorités et de silences évoquant l’univers marin, familier de Telemann citoyen d’une ville portuaire, ou des éléments sonores plus abstraits laissant le champ libre à l’imaginaire.
